Voyage en Italie
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Voyage sur la côte Adriatique en Italie
du 08 au 13 septembre 2007
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Après avoir parcouru quelques 680 km... Arrivée vers 19 heures à Bellaria-Igéa-Marina et installation à l'hôtel.
IGEA-MARINA
Sur la mer Adriatique avec ses 10 km de plages de sable fin et champs de parasols de toutes les couleurs.
RIMINI
Station balnéaire de renommée internationale.
Ville de 131 000 habitants, station dotée d'équipements hôteliers modernes, d'un port de plaisance et surtout d'une immense plage de sable fin. Cette capitale du divertissement estival des temps présents côtoie un riche passé dont témoignent les monuments du centre historique.
Arco d'Augusto (1 et 2), élevé en 27 avant J-C, il offre un aspect majestueux grâce à ses belles colonnes cannelées à chapiteaux corinthiens.
Tempio Malatestiano (3), construite au 13e siècle par les Franciscains.
Le centre historique, la piazza Cavour (4) est bordée par l'hôtel de ville, le palais de l'Assemblée et le palais du Podestat, datant du 13-14e siècle mais largement remaniés. En passant sous les arcades de l'ancienne Poissonnerie (5) on parvient à l'église S. Agostino (6).
Ponte Di Tibério (8), commencé sous Auguste, ce pont fut achevé en 21 après J-C, sous Tibére. Formé de pierres massives provenant d'Istrie.
Le castel Sismondo (7) austère édifice que Sigismond 1er fit construire, sur la place Malatesta.
L'immense plage (9) de sable fin ornée d'une nuée de parasols multicolores.
Petite ruelle, vers le Ponte Di Tibério, très originale par ces fresques peintes sur les murs et notamment au-dessus des portes pallières.
CESENATICO
"Musée flottant de la Marine"
Césénatico, unique en Italie, dans la partie la plus antique et plus caractéristique de son port, représente la synthèse de plusieurs siècles d'histoire de la marine.
Les voiliers d'autrefois sont amarrés à côté des bateaux de pêche d'aujourd'hui dans ce port canal conçu par Léonard de Vinci.
La Piazzetta delle conserve le poisson était autrefois conservé dans de grandes fosses de forme caractéristique, creusées à même le sable.
Paranza, Topo, Trabaccolo, Battana, Bragozzo, Lancia et Barchét, des noms de bateaux qui étaient destinés pour la pêche...
ITALIE EN MINIATURE
Une italie plus petite que la vraie mais tout aussi insolite et fascinante.
Depuis 36 ans elle accueille et étonne les visiteurs de tous âges. Italia in miniatura, est le parc thématique dédié au patrimoine historique architectonique et culturel italien qui offre un compromis entre le divertissement et la pédagogie. C'est en effet le seul endroit, où en plus de ressentir de grandes émotions, on peut voyager et se cultiver en évoluant au millieu de 272 parfaites reproductions.
C'est le seul endroit où l'on peut descendre le grand canal en gondole dans une Venise 5 fois plus petite que la vraie.
Repubblica di SAN MARINO
L'un des plus petits états du monde (61 km2) occupe les pentes du mont Titano, arêtes de grès déchiqueté.
Vers l’an 300, un modeste tailleur de pierres nommé Marin aurait quitté son île natale de Rab, en Dalmatie, pour s’installer dans la ville de Rimini en tant que maçon. Avant même que la grande vague de persécution contre les chrétiens lancé par l’empereur Dioclétien en 303 n’ait commencé, le pieux Marin prit la fuite et se réfugia sur le mont Titano, situé à proximité. Un nombre grandissant de persécutés vinrent le rejoindre, et établirent ainsi sur le Titano une communauté chrétienne. En 313, suite à l'édit de tolérance de Constantin et à la fin des persécutions, Marin fut ordonné diacre par l’évêque de Rimini. Une praticiene romaine convertie au catholicisme du nom de Donna Felicissima, lui fit par ailleurs don du mont Titano, dont elle détenait jusque-là la propriété.
L’établissement définitif de la communauté de Saint-Marin est symbolisé par la mort de son fondateur à l'automne de l’an 366 et surtout par ses derniers mots : « Je vous laisse libres des autres hommes ».
Cette très ancienne république bat monnaie, émet des timbres, possède ses propres corps de troupes et de gendarmes.
Le système politique qui régit la petite république a peu changé depuis 19 siècles. Deux capitaines-régents choisis parmi les 60 membres du conseil sont investis tous les 6 mois de la charge de l'état au cours d'une grande fête.
VENEZIA
"La ville des amoureux par excellence"
Se promener à Venise est une fête, dans le labyrinthe des venelles, des cours, des places, des passages souvent encombrés de cette ville que l'on dit "pleine de maisons"...
Venise... On pense immédiatement à ses célèbres gondoles navigant sur le Grand Canal. Que serait Venise sans sa lagune ? Pendant des centaines d'années, elle a été à la fois barrière protectrice et atout commercial pour la ville. Sa forme de "S" inversé serait-elle un avertissement aux visiteurs qu'ils arrivent dans un lieu Superbe, Sensuel et Sans pareil ?
Venise est constituée de multiples îles reliées entre elles par plus de 400 ponts, créant ainsi un labyrinthe où seuls les vénitiens ne se perdent pas. Au bord des canaux, les façades des palais rappellent le prestige et la richesse qu'a connu la cité au Moyen-âge et à la Renaissance.
Le Palais des Doges (2) (Palazzo Ducale) comme son nom l'indique, ce fut la résidence des Doges, c'est-à-dire des chefs de la république de Venise et du gouvernement. Il abritait aussi le tribunal et la prison de la ville ainsi que des salles d'armes. Ce palais d’art gothique a été bâti entre le 14e et le 15e siècle sur la Piazzetta.
La construction de ce palais de marbre rose est audacieuse. Au lieu de bâtir un solide rez-de-chaussée comme à l'habitude, les architectes ont choisi de faire reposer l'édifice sur une galerie de fines arcades !
La place Saint-Marc (Piazza San Marco) cette place, archi-connue, a été le centre politique de la République vénitienne pendant mille ans. Accueillant quotidiennement des nuées de touristes et de pigeons, la place est reliée à la lagune par la Piazetta. Sur celle-ci, se dresse le môle ou Molo. Ce nom désigne les deux gigantesques colonnes qui portent les statues de Saint-Théodore (le patron de la ville) et d'un lion ailé, figurant Saint-Marc.
Pont des soupirs, eh oui, ici pas de romantisme, il ne s'agit pas de soupirs d'amoureux éperdus ! Le pont des soupirs servait à relier le palais des Doges (alias le tribunal de Venise) aux prisons. Pourquoi ce nom ? tout simplement parce que les condamnés, après avoir entendu tomber la sentence dans la salle du grand conseil, empruntaient ce pont couvert qui les conduisait dans les geôles du palais dont on ne ressortait pas. Et, passant sur ce pont, ils jetaient un dernier regard vers la lagune aux couleurs de la liberté, en poussant un profond soupir de désespoir.
Ce pont a été construit en pierre d'Istrie entre le 16e et le 17e siècle. Vous le traversez lors de la visite du palais des Doges.
La Basilique Saint-Marc (Basilica di San Marco)
Subtil mélange d'influences orientales et occidentales, la basilique a un caractère architectural unique. Fruit de travaux pendant cinq siècles, elle synthétise à merveille les courants artistiques de ces différentes époques (Romane, Renaissance et Byzantine). Les premières pierres ont été posées vers l'an 1000. Cette basilique à cinq dômes fut construite pour recueillir la dépouille de Saint-Marc que deux marchands vénétiens auraient dérobés à Alexandrie en 828.
La façade est composée de cinq portails. Au-dessus du portail principal trônent les quatre célèbres chevaux de bronze. Des mosaïques du 17e siècle ornent les tympans des arcades.
La tour de l'horloge (1) Construite au 15e siècle, elle indique l'heure (comme son nom le laisse supposer!) mais aussi les phases lunaires, solaires et zodiacales. La tour est dominée par les maures frappant une énorme cloche.
La gondole star des canaux de Venise, la gondole est sans doute la barque la plus célèbre qui soit. Les mots gondole et gondolier viennent du langage vénitien. Ils sont employés depuis plus de mille ans.
Pont du Rialto (3) au départ en bois, plusieurs versions ont été construites avant la dernière en pierre de 1591, visible aujourd'hui.
A la fin du 16e siècle, Venise étant constituée uniquement d'îles, la question des ponts était particulièrement débattue. Ces derniers avaient un rôle essentiel puisqu'ils reliaient les différentes parties de la ville morcelée. La construction du pont du Rialto constituait un enjeu important. Il relie le coeur politique de la ville, le quartier St-Marc, au quartier des commerçants, le Rialto. Construire un pont à cet endroit là était donc une opération délicate
Santa Maria della Salute Construite de 1631 à 1687 d'après les plans de Longhena, l'église Santa Maria della Salute a vu le jour grâce à la volonté des Vénitiens. En effet, ils avaient décidé d'élever une église pour remercier la Vierge d'avoir mis fin à l'épidémie de peste de 1630 (qui décima quelques 50 000 habitants).
Cette église, modèle du genre baroque vénitien, a une architecture spectaculaire avec sa coupole blanche et sa forme octogonale (aujourd'hui en travaux de restauration).
Il n'était pas étonnant que le carnaval, par son raffinement suprême, génère toute une industrie consacrée au masque. Les ateliers existent toujours, regardez donc les quelques merveilles que nos belles portaient au siècle dernier..
Grands marchés de Venise qui s'activent dès l'aube. Les marchandises arrivent en bateau. Animation trépidante, dans un décor unique au monde, pour y amasser d'excellents souvenirs d'odeurs, de couleurs et de clameurs.
La promenade commence au pied du Pont du Rialto. Rien n'est plus pratique, dans la commerçante Venise, que le réputé marché dont l'emplacement, choisi à l'époque pour être la Résidence du Doge, n'a pas varié depuis le début du 9e siècle, avec ses casernes, ses tribunaux, ses négoces…
L'activité du marché est ralentie depuis une dizaine d'années. Mais les étals abondent de fruits, de légumes, de fleurs et d'épices. Les étals de poissons sont approvisionnés par la lagune qui est une zone des plus poissonneuses en Europe.
Le café Florian avec ses petits salons du 18e siècle et le café Quadri se font fasse sur la place Saint-Marc. Au 19e siècle, ce fut l'un des premiers endroits à servir le vrai café turc.
Le Campanile haut de 96 m, que l'on aperçoit même depuis la terre ferme est le signe distinctif de venise. De son sommet une vue d'ensemble de la ville vous émerveille.
Le Grand Canal long d'environ 4 km et au maximum 70 m de large, fait le charme de la cité des amoureux. Trois ponts enjambent la lagune : le pont du Rialto, le Pont de l'Académie et le Pont Degli Scalzi.
Pour circuler sur le canal, plusieurs possibilités : la célèbre gondole vénitienne, le Vaporetto (le moyen de transport public, le Traghetto (grande gondole publique, donc moins onéreuse que la traditionnelle gondole, mais dans laquelle on voyage debout), le Taxi bateau (reconnaissable à ses bandes jaunes) et le Motoscafo (ressemble au vaporetto mais il dessert généralement les îles).
Le grand canal est l'artère principale de Venise où se succèdent des dizaines de palais tous plus impressionants les uns que les autres.
Les parcs et jardins publics sont peu nombreux à Venise. En effet, le manque d'espace se fait sentir à Venise. Les Vénitiens compensent ce manque d'espace vert par des balcons très fleuris et décorés.
Evidemment, après tant de splendeurs, il est difficile d'en repartir...
GRADARA
Gradara est une petite ville fortifiée à quelques kilomètres de Gabicce Mare. Province de Pesaro. C'est un bourg médiéval presque intact que ceignent des murs et des portes à mâchicoulis. La citadelle bâtie sur un plan carré avec des tours aux angles est une architecture militaire des 13e est 14e siècle. C'est dans cette forteresse que Gianni Malatesta aurait surpris et assassiné sa femme Franscesca de Rimini et son frère Paolo Malatesta dont l'amour s'était évéillé à la lecture d'un roman courtois. Dante évoque dans sa divine comédie ce couple inséparable même dans la mort.
Un grand merci à notre ami Claude et Claudine pour nous avoir permis de visiter une très belle région d'Italie.
(Ces photos et commentaires vous sont offerts par Pierre)
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